Le graphisme

 

La composition

Les règles de composition

Le nombre d’or ou « phi »

Cette règle d’or a été définie à l’origine par un architecte romain afin d’établir une division inégale et dissymétrique des espaces qui paraîtrait très agréable et esthétique pour l’œil humain.

On s’est servi de ce nombre d’or pour établir des lignes imaginaires qui découpent l’image en trois parties horizontales et verticales égales.

 

 

 

 

 

 


La règle pour une composition idéale est donc : 1 tiers pour 2 tiers

Ces lignes sont appelées lignes de forces.

 

 

 

 

Construction d’un rectangle d’or

Voyez la figure à droite en haut pour construire un rectangle d’or : Tracez un carré, du centre d’un des cotés (marqué C) et tracez un arc de cercle passant par un angle opposé. Déduisez ainsi la longueur du rectangle. Vous obtenez votre rectangle d’or.

Figure du centre : Reportez la petite longueur sur le petit coté du rectangle. Cette petite longueur vous permet de tracer le même rapport que précédemment. L’intersection permet de fixer la position d’une composition simple basée sur le nombre d’or comme dans la figure du bas. Voici d’autres exemples

 

 

 

 

 

 

 

 

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Exemples de compositions réussies

Dans la première photo, le point d’intérêt (le visage)se trouve sur une intersection.

Dans la deuxième, l’oeil est situé sur le centre de la spirale, et la courbe correspond à peu près à celle du visage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le fonctionnement visuel

Comment notre regard fonctionne

L’œil n’a pas une méthode d’exploration de l’image unique, il est attiré par un certain nombre d’éléments.

Comme nous l’avons vu précédemment, il est attiré par les points forts de l’image.

Le regard s’attarde aussi sur les zones compliquées de l’image et se dirigera plus facilement vers la forme la plus grande ou la plus proche, il a aussi tendance à s’orienter vers le centre de l’image.

On appelle ce balayage, la lecture en Z.

Le balayage de l’œil se fait dans le sens de l’habitude culturelle, il aura donc tendance à aller de gauche à droite et de haut en bas.

Les formes

Comment l’œil perçoit les formes basiques

Il faut placer correctement les formes élémentaires dans une image. Ce placement va donner un certain impact à la photographie. Pour qu’une forme ressorte, il faut qu’elle se détache du fond de l’image. Voilà quelques formes élémentaires et l’impression qu’elles donnent :

Le carré est symétrique et donc donne une impression de calme et de stabilité. Il vaut mieux l’accompagner d’autres formes sinon la photo risque d’être trop plate.

Le triangle ascendant est une forme harmonieuse qui donne une impression de calme et d’équilibre (une base solide). C’est aussi une forme de spiritualité (elle pointe vers le ciel).

Le triangle descendant accélère le mouvement du regard et donne une certaine impression d’insécurité.

Le cercle symbolise l’infini, la douceur, l’harmonie, il donne donc l’impression d’un équilibre parfait

Le rectangle horizontal évoque une atmosphère paisible, le repos mais il peut également donner l’impression de lourdeur et de froideur.

Le rectangle vertical exprime la puissance, la force et la solidarité. Il peut aussi servir à dramatiser une composition.

Equilibre des masses

L’impact d’une grosse masse est très important et va monopoliser l’attention au détriment des masses plus petites.

La première chose à faire pour équilibrer une image est de compenser les masses entre elles.

Il faut donc prendre en compte plusieurs paramètres :

Leurs dimensions, le placement des masses les unes par rapport aux autres Les distances qui les séparent,

Il faut savoir que pour un meilleur équilibre, on va placer la plus grande masse vers le bas afin d’asseoir la photo.

La composition doit également prendre en compte le poids visuel de chaque élément, c’est-à-dire son contexte, sa forme et son contraste afin d’équilibrer son image.

Equilibre des tons

Un équilibre des tons s’obtient si un élément de petite taille a autant d’impact qu’un élément de plus grande taille. En fait, l’environnement autour de la plus grande masse doit s’approcher de sa tonalité, ainsi la masse est estompée, elle a moins d’importance.

 

Equilibre des teintes

De la même façon, il faut que l’élément de petite taille apporte autant d’impact qu’un élément plus grand. Pour obtenir cet équilibre, la teinte de la plus petite masse doit être très forte et marquante.

 

Qu’est ce que la lumière ?

La lumière, au sens commun du terme, n’est que la partie visible (et infime) d’un phénomène plus vaste: les ondes (ou rayonnements) électro-magnétiques.

Une onde électro-magnétique peut se définir par la donnée de sa longueur d’onde.

C’est une grandeur qui s’exprime en unité de longueur, et elle peut varier du millionième de millionième de mètre au kilomètre.

Qu’est ce que la couleur ?

voir le cours “La Couleur” 

Prenons la définition donnée par le petit Larousse: couleur: impression produite sur l’œil  par les diverses radiations constitutives de la lumière.

Cette courte phrase montre clairement que pour pouvoir parler de couleur,

il est nécessaire de comprendre ce qu’est la lumière et comment notre œil fonctionne.

Comment fonctionne l’œil ?

Notre œil est un organe complexe. Nous allons ici nous intéresser surtout à la façon dont on perçoit la couleur. En bref, la lumière qui provient d’un objet qu’on observe (lumière émise ou diffusée) va pénétrer notre œil par la pupille, traverser le cristallin (la lentille) puis le globe oculaire, et venir exciter les cellules nerveuses qui tapissent la rétine, au fond de l’œil. Ces cellules sont les cônes et les bâtonnets1.

Vous noterez (cf. schéma dessus) que les images des objets projetées sur la rétine sont inversées, tête en bas. Pour vous en convaincre, prenez simplement une loupe, tenez-la à bout de bras, et regardez au travers: la scène que vous observez est à l’envers. C’est notre cerveau qui “redresse” les images captées par nos yeux !

 

Psychologie de la couleur

La psychologie des couleurs analyse notre manière de vivre la couleur, les liens avec les archétypes, les associations possibles ainsi que les effets, impressions et émotions produites. Il s’agit d’images archétypes qui viennent de l’inconscient dit collectif, propres à tout être humain (d’un certain milieu culturel).

Voici, par exemple, les critères archétypaux qui correspondent aux six couleurs fondamentales  par Gerritsen

  • Rouge la puissance flamboyante du feu, le signe de la guerre, du sang et dela violence, la force symbolique pour le Moi.
  • Vert la force élémentaire de la fécondité qui fait germer le grain semé, lesigne de la paix et du bien‑être, la couleur symbole du calme.
  • Bleu : la couleur de la puissance de l’infini, du ciel et de tout le firmament,des pensées et de la méditation, la couleur symbole de l’espace et de l’éternité
  • Jaune la puissance des lois du temps, du soleil, de la lune et des étoiles, le signe de la puissance de Dieu, la couleur symbole de ce qui est lumineux, du temps et du caractère éphémère du temps.
  • Noir : la puissance oppressante des ténèbres, le signe de la mort et de ce qui est éphémère, le symbole du deuil.
  • Blanc : la lumière aveuglante de l’esprit triomphant de la mort, les cendres blanches après l’extinction du feu, le silence de la neige couvrant le bois noir l’hiver, le symbole de la pureté, de la virginité.

Citons ici des exemples de Turtschi qui ajoute une distinction entre le caractère positif et négatif des six couleurs fondamentales  :

  • Jaune/positif : couleur du commencement, de la nouveauté, couleur qui est présente avant le démarrage de l’activité ; planification ; loi ; clarté ; savoir ; transparence ; illumination ; éclaircissement ; percer ; comprendre ;reconnaître des plans, recherche créative ; raisonnable ; sobriété ; sérénité gentillesse ; luminosité cordiale ; sourire spontané.
  • Jaune/négatif : vanité ; prétention ; arrogance ; insolence ; superficialité des émotions.
  • Orange/positif : efficacité ; efficience ; principe économique ; management ; un mélange entre le jaune (planification/loi) et le rouge (action).
  • Orange/négatif : brutalité ; grossièreté ; rustre ; technocrate ; insensibilité.
  • Rouge/positif : incarne les couleurs ; vitalité ; énergie ; dynamisme et passion à outrance ; activité ; excitation tension ; jouissances sublimes ; courte durée ; création ; volonté de réalisation de puissance ; ne pas penser faire ; personnel ; individuel ; plus haut degré d’expression vitale.
  • Rouge/négatif : chaos ; violence ; oppression ; former des armées.
  • Magenta/négatif : naïveté, perte du rapport avec la réalité.
  • Bleu/positif : couleur du résultat ; couleur de la solution (d’un problème ) ;extension à l’infini ; les espaces ; rafraîchissement après la chaleur ; nirvana ; repos ; relaxation ; expérience commune ; échange des émotions ;refroidissement ; renforcement ; formation d’une structure ; cristallisation préservation ; fidélité ; tradition ; transmission ; lâcher prise ; content, satisfait.
  • Bleu/négatif rigidité satiété ; réactionnaire.
  • Vert/positif : couleur neutre sur l’axe ; calme ; impersonnel holistique ; régénérant ; guérisseur ; couleur de la fécondité ; mettre au monde ; sobre ;gardant la vue de l’ensemble ; non émotif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cercle chromatique

  • Johannes Itten (1888-1967) fut un des fondateurs de l’école du Bauhaus et un des principaux théoriciens de la couleur dans l’art.Ce cercle chromatique qui date de 1921 a été le fondement théorique de la couleur au Bauhaus.

Itten part donc d’autres couleurs fondamentales, le jaune, le rouge et le bleu, ce qui va correspondre…

au jaune/magenta/cyan de l’impression quadrichromique, avec comme subdivisions les couleurs primaires de lumière (RVB) et les couleurs primaires physiques (CMY).

Les couleurs secondaires seront les nuances entre ces 6 couleurs de base, qui sont toutes à 100% ; ces couleurs secondaires sont donc des variations

entre ces couleurs de base (donc dans ce schéma simplifié, celles qui ne sont pas pointées par un des 2 triangles.)

 

 

 

 

Lorsque l’on rajoute la notion de luminosité, on rajoute du blanc ou du noir à la couleur primaire/secondaire, on obtient un schéma plus complet/complexe:

Voir le selecteur TSL dans Photoshop

 

 

 

 

 

 

 

L’environnement

La couleur change quand l’environnement change

lorsque les couleurs complémentaires se rencontrent, les couleurs situées dans le petit carré semblent plus lumineuses. L’effet de contraste est accentué lorsque les couleurs sont proches dans le cercle d’Itten, comme rouge et magenta par exemple

 

 

 

 

 

Les couleurs complémentaires

Les couleurs diamétralement opposées dans le cercle chromatique d’Itten sont celles qui produisent le contraste le plus fort. A chaque ton correspond une couleur complémentaire:

 

 

 

 

 

 

 

En pratique, si en Photoshop si l’on veut connaître une couleur complémentaire, il faut travailler en mode

Teinte-saturation-luminosité et rajouter 180 à la valeur de teinte:

 

 

 

On peut également traduire visuellement ce phénomène par la commande «Image->réglage->négatif  »:

le bleu du ciel donne comme complémentaire un rouge orangé etc.

 

 

 

Contraste et luminosité

Le contraste des luminosités est probablement l’élément le plus perturbant pour la “lecture” des couleurs. Notre œil s’adapte à l’intensité lumineuse moyenne d’une scène. Dans un environnement très clair, la pupille se ferme pour “réguler” le flux de lumière reçue. Dans l’obscurité, la pupille s’ouvre plus. Conséquence immédiate: la même couleur sera perçue plus foncée sur un fond clair que sur un fond sombre

 

 

 

 

Contraste de saturation

C’est un autre facteur jouant sur notre perception des couleurs. Par une action d’opposition, nous évaluons la vivacité d’une couleur en fonction de la scène environnante. Une même couleur semble plus pâle si elle est entourée de couleurs soutenues que si elle est isolée dans un ensemble globalement fade, passé.

Le carré central parait d’un vert plus vif à droite qu’à gauche

 

Contraste de teinte

Toujours par action d’opposition, nous estimons la teinte d’une couleur en fonction des teintes environnantes. Un même jaune paraîtra froid s’il est entouré de couleurs chaudes, et vice-versa. Cet effet est d’autant plus sensible que la couleur est peu saturée (voir le cas des bandes grises dans le paragraphe suivant).

Le “V” de gauche paraît bleu car entouré par du vert, mais à droite, plutôt vert car entouré de bleu.

 

 

Contraste simultané

Jouant également sur notre perception des couleurs, ce phénomène fait intervenir les couleurs complémentaires. Si nous regardons une teinte, notre œil “exige simultanément” sa couleur complémentaire. De fait, deux couleurs complémentaires juxtaposées vont se renforcer l’une l’autre

Le damier rouge ressort plus à droite (sur le cyan, sa complémentaire),qu’à gauche

 

Illusions

 

L’échiquier d’Adelson

Dans l’image ci-contre, les cases A et B semblent de couleurs différentes. Elles sont pourtant exactement du même gris

C’est un exemple frappant du contraste simultané: nous évaluons la couleur d’une zone relativement aux couleurs environnantes.

 

 

 

 

Les bandes colorées

Dans l’image ci-contre, les bandes grises à gauche parraissent plus claires que celles de droite, idem pour les bandes oranges au dessous

 

 

 

 

 

 

 

 

L’effet STROOP

L’expérience: il s’agit d’un ensemble de noms de couleurs classiques (rouge, vert, jaune, bleu…) inscrits sur une page. Ces mots sont colorés. On vous demande de nommer les couleurs de ces mots, et non pas les mots eux-mêmes.

La première page présente 25 mots, chaque mot est coloré de la “bonne” couleur: le mot “rouge” est inscrit en rouge, le mot “bleu” est inscrit en bleu, etc. Ouvrez cette première page, et mesurez le temps qu’il vous faut pour citer les 25 couleurs.

Faire les 2 lectures en vous chronométrant….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’explication: il y a deux théories expliquant les résultats de cette expérience:

  • Théorie de la vitesse d’analyse: il y a interférence parce que les mots sont lus plus vite que ne sont nommées les couleurs.
  • Théorie de l’attention sélective: l’interférence surgit parce qu’il faut plus d’attention pour nommer les couleurs que pour lire les mots

POURQUOI….

  • Pourquoi le ciel est bleu ?

L’atmosphère n’est pas vide: elle est composée d’oxygène, d’azote, et d’autres gaz en petites quantités. Or ces gaz ont la particularité de ne pas laisser passer la partie bleue de la lumière venant du soleil. Cette composante bleue est partiellement “captée” par les molécules de l’atmosphère puis diffusée dans toutes les directions. Une partie de cette lumière bleue, après de nombreux “rebonds”, finit par arriver sur Terre, mais plus dans l’axe du soleil. Résultat: le ciel nous semble bleu, alors qu’il s’agit d’une partie de la lumière solaire qui nous parvient indirectement.

  • Pourquoi ces belles couleurs à l’horizon quand le soleil se couche ?

Au lever ou au coucher, la lumière venant du soleil rase la Terre (de notre point de vue). Elle traverse de fait une couche atmosphérique bien plus importante que lorsque l’astre est au zénith, par exemple. L’effet de diffusion (voir les deux questions précédentes) est donc accru, et le soleil nous apparaît jaune d’or à jaune-orangé.
La vapeur d’eau et la pollution jouent aussi un grand rôle dans la diffusion de la lumière. Ce qui explique que l’astre solaire est généralement plus rouge au coucher qu’au lever (l’air est plus pollué le soir), ou en ville qu’à la campagne.

  • Pourquoi l’herbe est verte ?

L’herbe, les feuilles des plantes contiennent notamment deux types de pigments: la chlorophylle et la carotène. La chlorophylle est verte, et la carotène, jaune. Le mélange des deux donne donc aux feuilles une couleur entre vert-jaune et vert vif, selon la quantité de carotène présente

  • Pourquoi les feuilles deviennent-elles jaune-orangé à l’automne ?

La chlorophylle disparaissant rapidement, elle doit être constamment fabriquée par la plante, et ceci grâce à l’action du soleil et de la chaleur. À l’arrivée de l’automne, ces deux éléments se font rares et la production de chlorophylle ralentit puis s’arrête. Reste, au sein des feuilles, un autre pigment: la carotène de couleur jaune.

La teinte orange à rouge des feuilles de certains arbres à l’automne tient à la fabrication d’un autre pigment, les anthocyanines, par le sucre contenu dans les feuilles. Sous certaines conditions d’ensoleillement et de sécheresse atmosphérique seulement, les anthocyanines sont fabriqués dans les feuilles et leur donnent une couleur rouge.

  • Pourquoi la mer est bleue ?

L’eau de la mer est plutôt transparente. Si nous la voyons bleue, c’est parce que le ciel s’y reflète. Les jours nuageux ou de pluie, la mer reflète le ciel couvert et nous apparaît donc grise.
La Mer Rouge est ainsi nommée à cause d’une algue de cette couleur qui s’y développe. Sur certains de ses rivages, la Mer Rouge prend donc cette teinte.
La Mer Noire est quant à elle très sombre. Ceci est dû à la présence d’un taux élevé en hydrogène sulfuré (effet noircissant) à partir d’une centaine de mètres de profondeur.

  • Pourquoi le prisme fait apparaître un arc-en-ciel ?

La lumière est en fait composée de toutes les couleurs depuis le violet jusqu’au rouge en passant notamment par le bleu, le vert et le jaune. C’est l’addition de toutes ses couleurs qui donne la lumière blanche.

Lorsque la lumière pénètre dans un prisme, ses composants vont être déviés en passant de l’air à l’intérieur du verre, mais pas tous de la même façon: le rouge sera peu dévié, le jaune un peu plus, etc, et le violet sera très dévié. Ce qui se passe à l’entrée dans le prisme se reproduit à sa sortie, accentuant les déviations.

En sortant du prisme, la lumière blanche se retrouve “décomposée”, “étalée” et nous en percevons ses différents constituants.

Lorsque le soleil éclaire une fine bruine (près de chutes d’eau par exemple) ou l’atmosphère chargée de fines gouttelettes, vous pouvez observer un arc-en-ciel. Les gouttelettes jouent le rôle de mini-prismes: la lumière blanche est “décomposée”: elle entre dans la gouttelette ronde, est réfléchie, puis ressort.

Bien sûr, toutes les gouttelettes renvoient toutes les couleurs composant la lumière blanche, mais notre position est déterminante pour la perception de l’arc-en-ciel. Imaginez que vous regardiez une des ces gouttelettes de près: selon votre position, seule une couleur attendra votre œil. Les autres couleurs passeront “au-dessus” ou “en-dessous”.

Regardez l’arc-en-ciel: des gouttelettes hautes dans le ciel, seul le rouge parviendra à votre œil. Des gouttelettes basses, seul le violet sera perçu

  • Pourquoi vaut-il mieux s’habiller clair en été ?

Un vêtement est clair quand il réfléchit une grande partie de la lumière qu’il reçoit. Un vêtement sombre, au contraire, ne réfléchit que peu de lumière. Où est passée la lumière ?? Elle est aborbée par le tissu.

N’oubliez pas que la lumière, c’est de l’énergie ! Un vêtement sombre va donc vous tenir plus chaud qu’un vêtement clair parce qu’il absorbera plus de lumière, donc plus d’énergie. Ce même principe est utilisé pour capter de l’énergie solaire: un mur sombre derrière une vitre va emmagasiner la chaleur.

  • Pourquoi j’ai les yeux rouges sur la photo ?

Lorsque je suis dans la pénombre, pour pouvoir y voir clair, ma pupille est dilatée. Ainsi, plus de lumière pénètre mon œil. Quelqu’un prend alors une photo de moi (de face) avec un flash (généralement intégré à l’appareil). Ma pupille étant dilatée, la lumière du flash éclaire ma rétine, au fond de l’œil. La rétine étant rouge (car irriguée par des vaisseaux sanguins), c’est elle qu’on voit sous forme de disque rouge au centre de mes yeux sur la photo.

Pratiquement, comment éviter les yeux rouges en photo ? Plusieurs solutions:

S’il existe un mode anti-yeux rouges (ou “atténuateur d’yeux rouges”), activez-le: l’appareil photo émet alors une petite série d’éclairs de flash avant de prendre la photo. Ainsi, l’œil est ébloui, et réagit prestement en fermant la pupille au maximum. Le résultat peut être bon, moyen (il peut rester un peu de lumière réfléchie par la rétine et donc de petits disques rouges au centre des yeux sur la photo), ou catastrophique (le série d’éclairs est trop longue, et le sujet a le réflexe de cligner des yeux: la photo montre une jolie paire de paupières closes).

Travailler avec un flash externe (flash monté sur l’appareil photo). Dans ce cas, le résultat est généralement très bon, car le flash n’éclaire plus le sujet dans l’axe, et donc la lumière réfléchie par la rétine ne “revient” plus vers l’objectif de l’appareil photo. Plus besoin de mode “anti yeux rouges” !

  • Pourquoi après avoir fixé longtemps une tache colorée, on voit sa complémentaire en fixant une surface blanche ?

Fixez du regard un carré rouge pendant 15 à 30 secondes, si possible sans cligner des yeux. Puis déportez votre regard sur une page blanche: vous verrez apparaître un carré flou et vert sur la feuille.

Que s’est-t-il passé ? Les cellules de votre rétine sensibles à la couleur rouge se sont “fatiguées” car elles ont été sollicitées pendant un temps important. Quand vous avez alors regardé la page vierge, sa couleur blanche a fait réagir toutes les cellules de votre rétine. Les cônes réagissant au rouge, fatigués, n’ont pas pu envoyer l’information au cerveau, qui n’a alors reçu qu’une information tronquée: au lieu de voir du blanc, vous avez vu du vert (la couleur dûe à l’activation de tous les cônes sauf ceux sensibles au rouge).

  • Quelle est la couleur de l’univers ?

Karl Glazebrook et Ivan Baldry se sont amusés à considérer les couleurs de plus de 200 000 galaxies, et à en calculer la couleur moyenne, c’est-à-dire la couleur qu’aurait l’univers si on l’enfermait dans une boite et qu’on regardait la lumière émise par l’ensemble des étoiles contenues.

Et le résultat de ce calcul est… un jaune ivoire pâle. Les auteurs ont demandé aux internautes un nom pour cette couleur et, parmi les nombreuses suggestions, ont retenu “Cosmic Latte”.

  • Pourquoi le rose pour les filles et le bleu pour les garçons ?

(attention: explication à vérifier !!!)

Pour protéger leurs fils (qui comptaient bien plus que les filles) des mauvais esprits, on les protégeait en les enveloppant de bleu. Ce ne serait que bien plus tard que les filles ont été habillées de rose, par référence à la légende qui veut qu’elles naissent dans des roses de cette couleur.

Ces couleurs sont réapparues dans les tricots après la première guerre mondiale.

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